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Selena Gomez, Drake, Katy Perry : Pourquoi la pop latine fait-elle un carton ?

today06/05/2019 146

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Après les cartons de « Despacito » et « Havana », les ondes sont actuellement noyées de titres mêlant pop anglophone et rythmes latins et hispaniques. De Selena Gomez à Katy Perry, retour sur un phénomène.

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Ca ne s’arrête plus ! Si l’on vous disait un peu plus tôt quelles sont les meilleures collaborations de Maluma, force est de reconnaître que cet artiste colombien de 25 ans a participé à l’explosion de la pop latine (également appelée « pop latino » voire « pop latina ») ces dernières années. En effet, à moins de ne jamais vous laisser bercer par les playlists de Youtube, Spotify ou de votre station de radio préférée, vous n’avez pas pu passer à côté des dizaines de titres sortis au cours des deux dernières années et qui mélangent anglais et espagnol.Communément appelés « spanglish », ces titres sont désormais légion et ne sont plus du tout considérés comme des ovnis. Bien au contraire ! Mais comment expliquer cet intérêt loin d’être soudain pour la musique latine ?

 

Pour comprendre ce phénomène, il convient de s’intéresser à la population américaine. Eh oui, outre-Atlantique, les Latinos et Hispaniques représentent désormais 1 Américain sur 5 tandis que l’espagnol est parlé dans plus de 13% de foyers. Comprenez par là que les flux migratoires qui ont constitué les Etats-Unis sont loin d’être du passé et que pour plaire au plus grand nombre, le mélange des genres est aujourd’hui une nécessité pour les artistes s’ils souhaitent survivre. Ainsi, si personne n’a été surpris de voir Beyoncé, Rihanna ou Ariana Grande rapper dans leurs titres les plus récents, il est tout à fait normal que certains artistes décident de jouer sur leurs multiples origines ethniques. Pour toucher le public le plus large possible, Selena Gomez a très tôt compris l’intérêt de chanter en espagnol dès qu’elle le pouvait sur ses albums studio. Les récents succès de « Taki Taki » (2 millions d’exemplaires vendus*) et « I Can’t Get Enough » relèvent donc d’une certaine forme de logique.

 

L’artiste, dont les ancêtres sont mexicains et italiens, fait aujourd’hui figure de personnalité légitime. A l’instar de Demi Lovato, qui dispose également d’ancêtres mexicains et qui a affolé les charts en 2017 en apparaissant sur « Echame La Culpa » (3 millions d’exemplaires vendus*) de Luis Fonsi. Mais si Selena Gomez, Demi Lovato, Jennifer Lopez ou encore Camila Cabello (vous n’avez pas oublié « Havana », 7 millions d’exemplaires vendus*) sont ce que l’on appelle des bonnes élèves, ce n’est pas le cas de tout le monde. Eh oui, lorsque Justin Bieber a posé sa voix sur le remix de « Despacito » (10 millions d’exemplaires vendus*) de Luis Fonsi et Daddy Yankee, nombreux sont ceux à avoir crié au scandale et à l’opportunisme. Son espagnol était approximatif et les lives l’ont prouvé. Pourtant, l’arrivée d’un artiste pop (et donc supposément « blanc ») sur un titre latin a donné une raison aux programmateurs de radios de le diffuser.

 

Un système qui est loin d’avoir déplu à d’autres. En quelques années, nous avons ainsi entendu Beyoncé chanter sur « Mi Gente » (4 millions d’exemplaires vendus*), Drake débarquer sur « MIA » (1 million d’exemplaires vendus*), Cardi B assumer pleinement ses racines dominicaines sur « I Like It » (6 millions d’exemplaires vendus) et maintenant Katy Perry s’acoquiner avec Daddy Yankee sur « Con Calma« . Véritable recherche artistique ou simple proposition très rentable, ces différentes collaborations ne se valent malheureusement pas toutes. Et elles ne devraient pas s’arrêter de pleuvoir dans les semaines qui viennent puisque la légendaire Madonna d’ores et déjà annoncé que son 14e album studio, le très attendu Madame X, avait été écrit en anglais, espagnol et portugais. Voilà qui est acté ! *Ces ventes correspondent au sol américain.

Écrit par: hits1

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